mardi 27 juillet 2010

Samedi 28 août : Sommet du Mont-Tendre
Jeudi 2 septembre : Romanel-sur-Morges
Vendredi 3 septembre : La Sarraz
Samedi 4 septembre : Cossonnay
Mercredi 8 septembre : Gimel
Jeudi 9 septembre : Bière
Vendredi 10 septembre : Etoy
Samedi 11 septembre : Aubonne
Mercredi 15 septembre : Colombier
Jeudi 16 septembre : Yens
Vendredi 17 septembre : Apples
Mercredi 22 septembre : Lonay
Jeudi 23 septembre : L'Isle
Vendredi 24 septembre : Eclépens
Samedi 25 septembre : Morges

lundi 26 juillet 2010

Trois roulottes : la pinte, le BAM et la CGN

Les passagers du bus d’Echandens ont pu suivre l’avancée des travaux en temps réel : devant la Voirie de Lonay, sous un soleil de plomb, le designer Sébastien Guénot en train de calligraphier le «P» de la roulotte qui accueillera la «Pinte vaudoise».
Ce réalisateur-scénographe-infographe-graphiste–peintre–sculpteur-décorateur est un habitué des «projets à la Demierre». En 2005, il construisait pour lui un poisson de trente mètres de long pour Le Gros poisson du lac de Ramuz, joué à Coppet ; il récidivait l’an dernier avec l’étonnant Garçon Savoyard, à Cully. Il fut aussi le créateur des costumes de Pierre et le loup (2006), des Moutons bleus (2008), à l'Opéra de Lausanne, et des Misérables (2009), au Théâtre de Beaulieu.
Une solide expérience donc, mais à l’entendre, Deux décis d’odyssée est peut-être son projet le plus… exposé. Comprenez, le plus riche en «sollicitations» : la bouteille de Philippe Guillemin, syndic de Lonay, celle du régisseur, celle du chef de la Voirie, celle de l’auteur… et une passante qui lui propose de racheter une roulotte pour en faire un bar !
Dans la roulotte du «BAM» peint également une charmante bénévole, Florence Bourgea (qui ne refusera pas ses Deux décis…), alors que devant la roulotte du bateau «Le Savoie» s’active, surprise !, un ancien élève, Antoine Sordet (venu ici gagner de quoi partir à son tour en Odyssée !).

mercredi 21 juillet 2010

Du concept de base… au fer à souder !

Si les gens ne vont pas au théâtre, c’est le théâtre qui ira aux gens ! L’Opéra de Lausanne a eu cette année la même idée : aller à la rencontre des spectateurs, comme vendredi dernier à Aubonne. Le spectacle Deux décis d’Odyssée fera encore plus fort, pariant sur le plein-air et aménageant ses scènes dans des roulottes.
Les roulottes, c’est une idée du metteur en scène Gérard Demierre, un éternel nostalgique des saltimbanques du XVIIe siècle qui dressaient leurs tréteaux au milieu des arracheurs de dents et des montreurs d’ours…
Seulement voilà. De l’étincelle de base à la concrétisation, il y a du chemin. Ainsi, Fabienne Aeby, administratrice communale à Lonay, s’est offerte pour démarcher les constructeurs de la région et trouver trois roulottes de chantier d’occasion. Ainsi, Olivier Burnet, chef de la Voirie de Lonay, et Etienne Guggisberg se sont creusé la tête pour trouver le moyen de fabriquer trois scènes «à bascule», solides, efficaces, esthétiques…
Et se souvenir du metteur en scène expliquant au constructeur qu’il ne faut jamais prononcer le mot «corde» (au théâtre, ça porte malheur, il faut dire «guinde»), que celui qui le dit doit payer la tournée… Et de une, et de deux tournées pour un spectacle qui n’a pas fini de souder des univers hétéroclites !

mardi 13 juillet 2010

Un spectacle sur mesure !

«Société des Amis du district de Cossonay», ironiquement inscrit aux murs de la cantine du Pré-aux-Moines, le lieu qui accueille les premières répétitions de Deux décis d'odyssée, le spectacle de la Fête du nouveau district… de Morges !
Le plus dur semblait réalisé : dénicher un local assez grand pour héberger trois roulottes et bloquer plusieurs semaines dans l’agenda d’artistes sollicités. Ne restait qu’un petit détail… de taille ! Les portes de cette cantine justement. Toutes trop petites. Après maints essais, enfin, là, une porte coulissante haute de 3m26… pour des roulottes mesurant 3m25 ! Oui, du sur mesure.
Pouvait alors se déployer l’alchimie des voix et des gestes, la convergence de talents hétéroclites. Ainsi, des chanteurs dits «classiques», Catherine Cruchet, Katja Trayser, Christian Baur ou Jean-Daniel Estoppey, agréablement chahutés par le timbre oriental et gitan de Nathalie El-Baze, par la fantaisie de Frédéric Brodard, issu du monde des comédies musicales. Ainsi, le comédien Sandro Santoro, formé à l’école Dimitri, défenseur du théâtre non verbal, se retrouvant… récitant (certes un récitant hyperactif !), et Yvan Barbay, réputé pour son légendaire bagou, plongé dans un rôle… de mime!
Que cela ne tienne, Barbay se lâchera lors de la «troisième mi-temps», au Café de la Poste (ou serait-ce au pub du coin ?), demandant si le tableau intitulé «Les quais de la Coquette» ne contiendrait pas, par hasard, une vilaine contrepèterie...

vendredi 9 juillet 2010

Eh, tiens à boire !, la caravane passe…

Pourtant, la séance s’annonçait sérieuse. Des gens à l’heure, rapidement mis en branle par un préfet efficace, et des bouteilles d’Henniez verte «légère» sur les tables.
La séance d’information pour les 15 villages qui accueilleront le spectacle Deux décis d'odyssée s’annonçait sérieuse, mais très vite les questions enthousiastes ont fusé ! Est-ce dû à la convivialité du lieu, la pinte de Michel Perey, vigneron à Vufflens et caissier du Comité d’organisation ? Au bronzage du metteur en scène Gérard Demierre, de retour d’un stage de théâtre d’ombres en Indonésie ? Aux légendaires claquements de sabots du régisseur Philippe Laedermann ? Au Messager boiteux qui annonce un mois de septembre radieux ?...
Les villages découvrent leur «cahier des charges» : accueillir entre 200 et 400 spectateurs, trouver 3 tracteurs pour chercher les roulottes dans le village de la représentation précédente et fournir de quoi contenter ceux qui, après le spectacle, voudraient boire plus que «deux décis»…
Le reste de la logistique se règlera ultérieurement, sur place. A l’image d’une désormais mythique rencontre à la buvette du Mont Tendre, en présence du duo de choc Demierre-Laedermann, d’Yvan Barbay (l’Ulysse du spectacle) et de Michel Desmeules, syndic de Montricher. A l’issue d’une fondue aussi ensoleillée qu’arrosée, ledit syndic aurait lâché : «si la Fête ressemble à cette séance de coordination, ça promet ! ».

vendredi 2 juillet 2010

On the road again !

Il y a bientôt trois millénaires vivait Homère, auteur de L’Odyssée, l’évangile de tout voyageur. Il y a un demi-siècle voyait le jour à Morges Sacré Ulysse, un spectacle d’Emile Gardaz et de Gérald Zambelli créé pour l’Exposition Nationale de 1964 et rejoué… jusqu’en Grèce !
Il faut parfois lorgner dans le rétroviseur, pour mieux se projeter dans l’avenir. Du 28 août au 25 septembre prochain, de Bière à La Sarraz, d’Aubonne à Cossonay, tout le district boira à la santé d’Homère, de Gardaz, de Zambelli, de la Route, du Vin, des Femmes et du pays morgien !
Déambulant de village en village, emmenant avec elles tout ce qu’un lieu bien habité contient de bonne humeur, les trois roulottes du spectacle Deux décis d’odyssée raconteront le retour d’Ulysse.
Intacts, les quais de sa Coquette, son train vert blindé de militaires, sa vigne, sa pinte. Mais pas de Pénélope. Elle aurait, dit-on, choisi la vie de château… Rebelote donc pour Ulysse ! En route pour les châteaux de la région morgienne ! Vingt-sept en tout...
À ce propos, sauriez-vous lequel de ces châteaux abritait naguère Jean Villard-Gilles, André Gide, l’inventeur du velcro, un chanteur d’opéra de renom ou l’un des fondateurs de la Croix-Bleue ? Réponse le 28 août au sommet du Mont Tendre !