jeudi 28 octobre 2010

Un spectacle de chants et de danses autour d'extraits de Notre Mer


Une mise en scène de Gérard Demierre
avec le choeur des Mouettes
la chanteuse El-Baze
le saxophoniste Antoine Auberson
et la comédienne Laurence Amy.

Les 6 et 7 novembre 2010
au Théâtre de Beausobre, à Morges.

2 commentaires:

  1. Pour votre spectacle, je n’ai que le mot “magnifique” pour résumer spontanément mon sentiment. La finesse et le professionnalisme de la mise en scène vous ont portés comme dans un écrin magique. L’idée des ombres chinoises en particulier amenait une dimension totalement originale. La présence de la chanteuse-comédienne, son aisance sur scène, sa voix prenante, répondaient à merveille à l’habilité discrète du musicien, qui savait parfois tisser des climats tout simplement magiques. Le jeu des enfants était délicieux. Les interventions chorales, peut-être un peu rares à mon avis, étaient toujours bienvenues. J’ai été moins convaincu par le côté “politique” du texte, dont on pouvait se demander ce que diable ça venait faire dans le voyage de cette Pénélope vaudoise. Ulysse et les requérants d’asile, fallait le faire !
    Original, pittoresque, plein de charme et d’émotion. Mention bravo !
    JJG

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  2. Petits mots pour les Mouettes :
    "Merci d’avoir mis le feu à Beausobre. Au propre comme au figuré. Car c’est beau de voir un théâtre redécouvrir l’esprit de Création, sa fragilité, ses tâtonnements, ses changements de dernières minutes, ses collaborations, ses trouvailles et ses réussites. Merci d’avoir à votre tour pris la route, d’avoir donné un second souffle à « La bonne mère » de Marseille, aux malheureux de Gibraltar, à Abdoul, mon ami haschischomane, à Djamila (qui vit aujourd’hui à Paris, dans le XVIème), aux Espagnols du mont Sinaï, à Dib le petit berger de la montagne imprononçable, à Yannis, l’aubergiste au grand cœur, etc, etc. Tous ces gens vivent, là-bas, en ce moment, et je crois bien qu’il va falloir boire un verre à leur santé… Les livres, ils meurent généralement très jeunes. Merci aussi d’avoir ranimé ce bouquin, « Notre Mer », de lui avoir donné une voix, plusieurs voix même, des visages, des rires, des rythmes, des mélodies, des pas de danse, des appréhensions, des ombres, des costumes, des accessoires, des coups de gueule, des apéros, de l’humour, bref, de la vie. Merci pour votre ouverture d’esprit. Votre Pénélope est à mon sens un très beau message que vous envoyez à la Suisse d’aujourd’hui : on peut se soucier du patrimoine, porter le costume vaudois, entretenir l’art choral, les danses traditionnelles… et rester ouvert sur le monde, attentif à son actualité, curieux des folklores étrangers et hospitalier à des idées qui, à première vue, vous ont peut-être parues, un peu, disons, saugrenues. La syndique de Morges m’a demandé hier : « comment avez-vous fait pour glisser le thème de l’immigration dans un spectacle des Mouettes ? ». Gilbert Hermann, du Journal de Morges, m’a demandé : « est-ce qu’il y a un lien entre ce spectacle et les votations du 28 novembre ? ». Vous leur avez répondu. Il ne s’agit ni de gauche, ni de droite. Encore moins d’extrême gauche ou d’extrême droite. Il s’agit d’ouverture. Il s’agit d’identité. Il s’agit de générosité. Merci d’avoir prouvé que le patrimoine n’est pas que l’apanage de quelques politiciens, plus ou moins bien intentionnés."
    BH

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